Soléa
L’homme dévale les versants De sa fantasque nature Contant ses fables fantaisistes En ses mélodies versatiles. De la rosace impassible Elles enchevêtrent leurs notes indociles Pour envahir le patio paisible Sous l’arcade de mon oreille sélective. Les claquements syncopés Des paumes aux mains enjouées Embrument de leur exubérance Mauresque et bohême
Tandis qu’au cœur des cadences lunatiques Le fier voltigeur Sème ses capricieuses falsetas Qui charment et désarment. Sur les profondes cordes médianes, A l’ombre du modulant capo d’astre, Les Palos aux éclats sans pâleur Arpègent l’élégant rubato L’embrasant sous les doigts staccato D’une ardeur vagabonde séduisante Qui enflammera l’hispanique danse Pour une soléa exubérante. Cha*