Night Train
Les ombres funambules Sur leurs filins d’acier Serpentent au creux de la terre Laissant battre leurs cœurs En *ces veines* parallèles. Chenilles processionnaires Respirant au rythme des saisons Et passant comme les étoiles filantes Aux battements irréguliers Des rouelles de leurs désirs et souhaits.
Voyage d’un souffle… Vers des miroirs aux milles visages Dont les lumières en regards Habillent les secrets de la nuit S’évanouissant dans la vapeur des nuages. Frénésie d’un monde enfiévré Où le train de vie en sa course haletante Néglige l’évasive embarcadère, Qui, libre du fil des jours, Lui ouvre l’Heure Seigneuriale * En sa pluie d’aur*or stellaire* Elle aromatise de saveurs de sel Les étoiles d’âmes de mer, de ciel et de la terre Qui auront l’audace de s’évader du night train Vers les collines où se cache la richesse de l’instant présent. Cha