LES GLYCINES
Sous la charmille ombragée de glycine Auréolé d’un halo de bruine Le silence odorant te fait signe. Sur les grappes violines Une fourmi aux allures félines Guette le promeneur assoupi. Il rêve de poudre de neige sur les collines, De gouttes d’or au creux des santolines, D’écharpes brodées de pierres fines. Sous ses airs de douceur praline La glycine teintée d’azur marine Offre son ombre aux odeurs de tellines. Elle tisse sa toile opaline En lianes infimes Enlaçant l’endormi tourné vers l’infini.