A l’orée d’un matin Pourquoi es-tu entré tel un séraphin En mon secret jardin ? Ta plume masquée à la main, Tu contes les mirages sans lendemain En joyeux compagnon Baladin. Habillé de mosaïques en éclat de malice Explosion de couleurs feu d’artifice, Tu enjolives la vie de tes facéties, En déposant sur nos chemins En sagesse déguisée de magicien Tes miettes en rires Carmins. Ton espérance bariolée, Arlequin, Embaume mon jardin Par ton talent du bel art de comédien, Mais il ne vaudra jamais celui du musicien
ARLEQUIN