ALHAMBRA
De la lucarne de mon âme Chante un paysage plein de charme Où les pays de la mer de beauté Sont venus déposer leur noblesse sculptée. Au gré des patios parfumés Aux senteurs envoutantes des orangers L’Alhambra dévoile ses palais Et ses doux bassins aux filets d’eau argentée.
La pensée glisse sous les tonnelles en arceaux entrelacés Parmi les fleurs de jasmin qui s’étoilent dans les jardins. Les oiseaux se sont tus laissant perler La musique du conteur semeur de paix. De son éclisse en clau*stra ciselé Il laisse échapper ses généreuses arabesques Au rythme de la fontaine au thé vert Qui écoule sa légère transparence à la menthe mauresque. Sublime alliance des cœurs tendres De pierres sculptées et de bois marquetés Fondant dans ses Alham*bras nos horizons épurés Pour ouvrir à l’humanité son écrin d’universalité. Le Ciel écoute, contemple et s’émeut Découvrant qu’une sublime renaissance Ruisselle, en l’homme et la terre, Sa sève en fusion transcendante.