PARADISE BIRD
Sous le globe de l’impalpable sphère Les indénombrables pas arpentent l’univers De montagnes et de sombres ruelles, Aimantés par l’attractive écorce de la Terre. Prisonniers de la glaise Qui les a façonnés sans ailes, Les êtres ne peuvent que lever les yeux au ciel Fascinés au cœur de la transparente serre.
Jamais les plus hautes cimes effilées N’atteindront le seuil de cette liberté D’où née la vaporeuse apesanteur Réservée aux oiseaux échappés. Jamais l’homme ne pourra effleurer L’envergure de ces princes ailés Qu’il essayera pourtant de grillager Jaloux de leurs envols ensoleillés. L’oiseau consolateur vient bèqueter L’aurore enrobée de rosée Faisant écouler en son gosier Une fontaine de trilles exaltés Seul, le dormeur au cœur migrateur Saura glaner en son rêve Les plumes chamarrées Pour rejoindre la volière s’éloignant vers Le Paradise Bird * Cha*