OSMOSE
Au seuil de l’aurore, l’ange tisserand Dévide les phanères de ses ailes Pour entrelacer le monde de son fil transparent Etincelant sous les rayons du soleil levant. Les hommes se laisseront-ils ceinturer Par l’invisible fil doré Pour tisser au fil de la journée L’humble beauté de la pure charité ?
Sauront-ils draper l’humanité De la merveilleuse tenture de l’amitié Sans briser les invisibles lianes Que l’ange tisserand aura effilées ? Seras-tu de ceux qui sans inadvertance Mais dans une véritable conscience Sauront faire frémir ces fils de connivence Pour que scintille leur douce brillance ? Chassé croisé d’un état de grâce Qui dans la semence d’un silence habité Engendre l’harmonieuse plénitude D’un bref instant suspendu Donnant naissance à l’osmose inattendue. Cha*