TRANSPARENCE
De la paroi cristalline L’eau de roche translucide S’échappe du regard candide Pour écouler sa transparence enfantine. Elle perd sa naïve insouciance Devant les sous entendus narquois Et les sourires de fausse joie Où les liens dérivent sans alliance.
Alors la silhouette diaphane S’évade sur les hauteurs Himalaya Laissant glisser son souffle Miyazawa* Vers les profondeurs océanes. Limpidité retrouvée Sous la paroi marine D’où les bruits en sourdine Révèlent l’incertitude de l’intégrité. L’âme débordante ne peut se jouer parfois, Malgré sa cascadante fluidité, De la troublante opacité La plongeant dans l’a*mer désarroi. En es-tu sûr de l’existence de la transparence ? La musique est transparence Où se retrouve la conscience Le silence est transparence Où demeure la Présence.