CORRIDOR
Que de courtes amitiés En certains corridors étriqués N’offrant aucun attrait En leurs recoins inhospitaliers. Pourtant tout homme sensé, En sa demeure, peut révéler Un corridor aux lucarnons insoupçonnés Eclairant sa beauté renfermée. Que d’inépuisables années En amitié inaltérée, à visiter Le spa*cieux corridor rencontré, Irisé en ses imprévisibles fenêtres. De leurs vitraux tout en facette S’évasent des paysages intérieurs Dont le charme discret ou la fougue exaltée Respirent l’homme en son intimité. Mais au cœur de sa demeure visitée, Il saura préserver la paix De ses patios et jardins secrets Dont lui seul aura la clé. Cha*
Tâtonnant dans l’incertaine pénombre Le cœur en émoi au cœur des ombres, Le corps se faufile vers la lumineuse onde, Phare rassurant, jaillissant du malaise sombre. Le pas hésite, attiré par les rais effilés, Clarté sous le pas des portes closes Qui tentent l’âme curieuse A ouvrir ces poignées en étrangetés habitées. L’imagination déploie toute sa fantaisie Fuguant* en ces lieux dérobés Où l’imprévu peut surprendre Comme la platitude peut méprendre. L’homme en sa personnalité cachée Est un attirant corridor secret Ouvrant sur des pièces d’or raffiné Comme sur de douteuses pièces charbonnées.