Les étoiles de
Compostelle
Chaque nuit, tendrement, délicatement,
*Elle* décroche une à une de sa Couronne tressée par l’homme
Les petites lucioles étoilées
Pour en faire un bouquet perlé de divinité
Ainsi ……. la lune sous ses pas ……
*Elle* parcourt inlassablement la Terre
Pour habiller de ses balises éclairées
En étoiles de Compostelle,
La solitude des sentiers de vies éparpillées
Qu’*Elle* unifiera de sa maternelle liberté.
Si ta rêveuse pensée s’élève plus haut que le ciel
Elle verra se dérouler par ces astres illimités
Une guirlande scintillante
S’harmonisant à ton regard émerveillé
En une somptueuse coquille , demeure d’éternité.
Cha*
Les clochers de l’aurore résonnent ¨¨
Cachant les ombres parallèles
En leur descente par les douces ruelles
De leur glissando silencieux vers l’eau
Cerclant la citadelle rebelle.
Caressant le sillage écumant des voiliers
Parsemés des semences lointaines
Et vibrant sous le Mistral soufflant,
Les yeux levés au ciel, plissés sous le soleil naissant,
Cherchent le phare à la sculpturale chevelure.
Toute drapée de feuilles d’or
*Elle* veille et protège l’étrange cité
Aux effluves épicés des inflexions de voix
Emmêlées et parfumées
D’haleines du monde entier.