Près de la plage du-Feu-de-Joie 

Aucun papillon de soie 

Mais au creux des fjords et des bassins 

Se taquinent l’homme, les baleines et les dauphins. 

 
 

Sur la terre brûlée du lointain 

Les pingouins et les monstres marins 

Se rejoignent dans la brume du matin 

Pour Ange*andré* la vie.  

 

Alors que du bord des falaises sauvages  

Le regard capteur d’images 

Contemple la voie escarpée du voyage  

En sa flamme intérieure paysage,  

 
 

L’écrin des Îles Kerguelen 

S’entrouvre sur sa perle légendaire : 

La vie s’unit à l’uni-vers* 

Là où l’être découvre l’extrême 

Offrant à l’intime de s’ouvrir à lui-même. 

 
 

                                                              Cha* 

 
 

 

Tout au bout de la terre de beauté 

Sur la houle, s’en est allé mon rêve ailé 

Emporté vers les douces vallées cendrées 

Et les collines océanes* bleutées.  

 
 

Sous le vent rugissant, l’eau se fend  

Laissant émerger son diamant  

Brut de noir né du miracle d’un volcan 

D’où s’embrase un mirage troublant.  

 
 

Au travers du soleil plongeant 

Ondule la vaste forêt sous-marine 

Déposant sur les Îles Nuageuses 

Ses algues de feuilles maritimes.  

 
 

Ma pensée navigue et chavire 

Dans l’archipel à la froidure hostile 

Où pourtant l’harmonie surabonde 

Entre l’homme et la nature féconde. 

Les Îles 

Kerguelen