Consolation
Du fond des entrailles de l’être
A germé la troublante émotion
Qui remonte au fil des veines
Le souffle de la sève vermeille.
De sa peine bordée de larmes
L’émotion glisse vers la sur*face
Où les sillons du visage
Préparent déjà leur miroir de sel.
Inexorablement les sanglots de perles
Laissent sourdre leur plainte
Dont la cascade frissonnante
Touchera l’âme discrète et présente.
Osera-t-elle du drapé de ses gestes
Dans le regard ou les pudiques caresses
Bercer la tristesse et panser la détresse
En posant les digues de la tendresse ?
Saura-t-elle cueillir avec réserve
Les larmes des confidences sincères
Pour que de sa délicate inspiration
Se fane la désolation et fleurisse la consolation.
Cha*